Dérives, déni et autres ennemisContenuDéni (ci-dessous)La peur de la vérité Dérives et idolâtrie La bêtise humaine Solutions
![]() Le déni La foi pose les bonnes questions là où la religion donne de mauvaises réponses. La foi ouvre des portes et est un instrument de libération et de recherche de la volonté de Celui qui est tout amour, toute sagesse, tout savoir - la religion est très souvent un outil de pouvoir: ce n'est pas la foi qui a créé l'Inquisition, élevé des bûchers, lancé des croisades. La foi se base sur l'amour de Dieu, Son sens parfait de la Justice. Or selon la Bible, la peur résulte d'un manque d'amour, et le manque d'amour mène à l'injustice. Et s'il y a manque d'amour et injustice, mais qu'on se considère comme "croyant", on se leurre, dans le sens où cette "croyance" n'est pas la foi, mais une religion, un système humain, où règne ce que la Bible appelle le vieil homme. Et c'est le début d'une spirale infernale: ce système humain se justifie lui-même, s'auto-référence, s'éloigne de la vérité, jusqu'à avoir peur de la vérité. Au contraire, l'homme nouveau n'a pas peur de la vérité, mais il la recherche. Il chemine vers la Jérusalem céleste, le Royaume de Dieu, ici et maintenant, en nous, Royaume qui ne frappe pas le regard, qui n'est pas de ce monde. La religion est du monde, de la chair et du diable. La foi est du Ciel, de l'Esprit et de Dieu. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres (Jean 8:32). Il est communément admis que les vérités commencent toujours par être ridiculisées (déni). Puis elles subissent une forte opposition (on accepte de les considérer, mais on refuse d'y adhérer). Enfin, une fois acceptées (après bien des rebondissements) elles sont considérées comme ayant toujours été une évidence (ainsi fonctionne l'être humain... l'Histoire nous apprend que l'Histoire ne nous apprend rien...). La Bible contient des vérités qui malheureusement sont zappées, car considérées comme secondaires. Beaucoup des problèmes des assemblées proviennent de la négligence consistant à sous-évaluer l'importance de ces vérités. Plutôt que de se remettre en question face à ces vérités, on estime que ce qu'on a toujours fait ("la tradition") va très bien et n'a pas à être remis en question. Les traditions s'introduisent d'abord comme des choses utiles, pour ensuite devenir nécessaires, et finir par être des idoles devant lesquelles on se prosterne sous peine d'être écarté du groupe au nom de l'autorité garante de la tradition. Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? (Mat 15:3). L'être humain, non seulement se fourvoie en adoptant des "traditions" figées, mais en plus il oublie les erreurs du passé - une fois ces traditions reconnues comme nocives - et retombe dans le même piège (avec d'autres traditions). On perd beaucoup de temps et d'énergie à gravir péniblement des montagnes pour se rendre compte, une fois arrivé au sommet, qu'on s'est trompé de montagne. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie au moyen d'une philosophie trompeuse et vide, selon la tradition des humains, selon les éléments du monde, et non pas selon le Christ (Col 2:8). Ainsi, au cours des âges, en remplaçant d'anciennes religions, "le christianisme" est lui-même devenu une religion, une habitude sans vérité, une erreur de la bête qu'est le vieil homme trônant à la place de Dieu. Le christianisme, en effet, n'a pas remplacé le paganisme: il l'a adopté. Ma parole et ma proclamation n'avaient rien des discours persuasifs de la sagesse - c'était une démonstration d'Esprit, de puissance, pour que votre foi ne soit pas en la sagesse des humains, mais en la puissance de Dieu (1 Cor 2:4-5): Vous direz que ce que dit Paul ici, c'est ce que vous faites. Très bien, mais votre fonctionnement d'église est-il conforme à ce qu'en dit la Bible ? Chacun a-t-il droit au chapitre, ou bien y a-t-il une/des personne(s) qui a/ont autorité sur les autres qui doivent obéir, même si ce qui leur est demandé est "un petit peu" non biblique ? Qu'on ne s'y trompe pas: ce n'est pas parce qu'on clame haut est fort "la Bible seule", "l'Esprit saint seul", etc. que l'on est biblique, selon l'Esprit, etc. Si vous observez bien ce qui se passe autour de vous, vous constaterez que souvent les étiquettes que se donnent les assemblées sont adoptées pour cacher un manque: "la Bible seule" peut cacher le fait qu'en vérité on a des traditions non bibliques, "l'Esprit seul" peut cacher le fait qu'en vérité c'est le vieil homme qui dirige, etc. La mascarade va jusqu'à plaquer sur l'église primitive nos modèles de fonctionnement modernes: lorsqu'on lit la Bible, on ne voit même plus que ce qui y est écrit concernant les assemblées (structure, fonctionnement) n'a rien à voir avec ce qu'on en a fait. On parle de "ministres": il n'y a pas de "ministres" dans la Bible. Il y en a dans votre bible ? Changez de traduction, car dans l'original il y a des serviteurs, pas des "ministres". Le "pasteur" est l'homme qui fait tout, le référend, celui qui "prêche", qui a l'autorité ? Dans le Nouveau Testament, le pasteur est cité... une fois!!! Et à la quatrième place...!!! (Gardez-vous de ceux qui aiment se promener en longues robes Luc 20:46). Il y a des "quêtes" pour payer de chers locaux et de chers pasteurs ? Dans la Bible la récolte d'argent se faisait pour subvenir aux besoins des pauvres. Ouvrez les yeux... L'Église de la Bible est une communion de personnes et n'a rien à voir avec une institution ou les assemblées telles que considérées de nos jours. Frères, que devons-nous faire ? (Actes 2:37) Allez dire cela autour de vous: vous ferez le vide. Comme Jésus sur la Croix, vous serez presque seul. Comme Paul à la fin de sa vie, vous serez abandonné de tous. Nous ne sommes pas comme tant d'autres qui font de la parole de Dieu leur petit commerce - c'est avec sincérité, c'est de la part de Dieu, devant Dieu et dans le Christ que nous parlons (2 Cor 2:17). On ne comprend les incohérences des êtres humains et les incohérences du corps social que si l'on fait l'hypothèse qu'il y a plusieurs niveaux de savoir, plusieurs niveaux de conscience, et qu'il existe un niveau où les choses sont sues, mais inconscientes. Il y a un niveau où tout ce qui dérange est refoulé dans un gigantesque "je n'en veux rien savoir". Vous avez dû vous-même très souvent faire l'expérience de cette situation. Le fait que l'on ne veuille rien savoir de quelque chose n'implique pas que cette chose n'existe pas. De la même façon que le fait de supprimer un mot, ou des mots comme on le fait quotidiennement maintenant dans la vie sociale, n'empêche pas que les choses que les mots désignaient, continuent d'exister. Le refoulement, puisque c'est d'un refoulement dont il s'agit, se fait sous la pression du confort ou du plaisir. Il y a des choses qui dérangent, qui font mal, des vérités que l'on ne veut pas voir. Eh bien, peu à peu, on fait comme si elles n'existaient pas. Et c'est là le secret de la réussite du mensonge. Il réussit parce qu'il prend les gens dans le sens du poil. Il va dans le sens de leur moindre peine, de leur plus grand confort et de leur plus grand plaisir. Le mensonge réussit parce qu'il suit la pente de la facilité, du moindre effort, de la veulerie. Les gens savent à un endroit très profond d'eux-mêmes qu'ils s'empressent de recouvrir de multiples couches de dénégations. Les choses ne se donnent pas à voir telles qu'elles sont, elles nous apparaissent au travers d'un prisme qui, à la fois, les révèle, mais en même temps les déforme et les masque. Les hommes et les systèmes sont agis par une logique cachée, interne, qui ne se donne pas à voir, mais qui est tyrannique. Plus ces choses sont cachées et plus elles sont tyranniques. Un exemple simple: si vous avez un tic ou un toc, vous savez que ces tics et tocs vous échappent, ils sont malgré vous. La mise à jour historique de la genèse des tics et tocs les fait presque toujours disparaître, ils cessent d'être tyranniques. Les gens se comportent comme les gestionnaires du système, ils croient en être les acteurs. Les discours conscients, non scientifiques, les discours d'évidence sont des rationalisations dont la fonction systémique est de permettre le maintien ou la reproduction d'une situation ou d'une pratique. Nous soutenons que: "je" est un autre. Que "je" ne suis pas là où je crois être. Et que cette hypothèse est valable aussi bien pour les individus que pour les corps sociaux. Or, le sens d'une vie est de se récupérer soi-même, de faire remonter à la conscience, de s'autoriser de plus en plus de soi-même pour ne pas rester aliéné. Aliéné au sens fort, c'est-à-dire étranger à soi-même. C'est au fil des siècles et du temps que l'inconscient se constitue pour se mettre hors de portée et gagner son pouvoir. Cela justifie par exemple le refus du racisme et le refus des thèses conspirationnistes. Les gens qui tombent dans le racisme ou le conspirationnisme sont victimes d'une illusion: ils prennent les gestionnaires apparents du système pour les véritables acteurs. Ce ne sont pas les gens qui sont les acteurs, ils sont agis à leur insu. La solution: il faut changer les règles du jeu, "la logique cachée du système". Les gestionnaires sont comme de "grands Prêtres". Exemple: la finance pervertie a ses règles, mais ce sont des règles qui ne sont pas mises à jour, des règles enfouies. Et quand on vous informe, c'est pour mieux vous enfumer et nous disons souvent que l'on vous fait prendre les vessies pour les lanternes. On pratique une transparence diabolique qui est destinée à détourner l'attention aussi sûrement que le fait un grand illusionniste. Ainsi, vous comprenez mieux que le patron de Goldman Sachs puisse dire sans rire: "j'accomplis l'oeuvre de Dieu". Il dit vrai. Etant posé que le dieu dont il parle, c'est le refuge de notre ignorance, c'est le refuge de notre "je n'en veux rien savoir", c'est l'inconscient du système financier. Cet inconscient du système ou cet inconscient des gens n'a de pouvoir que tant qu'il reste enfoui, tant qu'il reste dans la partie sombre, c'est-à-dire tant qu'il n'est pas porté à la lumière. Sa tyrannie tire sa force de ce qu'il est non-su. On ne peut agir sur ce que l'on ignore. Révéler quelque chose qui est caché, c'est ôter du pouvoir à la tyrannie, c'est la désamorcer. Il suffit de partir de ce que l'on voit, de l'actualité, pour déboucher sur ce qu'il y a derrière, et proposer une interprétation qui peut être résumée comme suit: "tout se passe comme si...". Tout système, que ce soit le système qui vous constitue en tant qu'individu, ou celui qui structure la société, ne survit, ne se reproduit et ne se propage, que s'il réussit à conserver le bénéfice de l'obscurité des profondeurs de l'inconscient. D'où l'importance centrale de la Vérité. Ce n'est pas un hasard si les mythes assimilent le Vrai Savoir, la Vérité, à la Lumière. Souvenez-vous de l'expression Siècle des Lumières. Que faire ? Voici un début de réponse: faire savoir, expliquer, donner à voir, mettre à nu... D'où l'importance fondamentale de la liberté de parole, de la liberté d'expression, de la liberté de la presse. D'après un article de Bruno Bertez (analyste financier anc. propriétaire Agefi France) Face à ces témoignages recueillis sur internet, quelle est votre réaction, votre solution ? Beaucoup de chrétiens quittent leur assemblée car ils n'y trouvent ni l'amour ni la discipline, mais un esprit égoïste et mondain. Lorsqu'ils entendent cela, les "leaders" n'écoutent pas, ou font semblant d'écouter. Ils citent alors des versets hors contexte (Héb 10:25 "n'abandonnez pas votre assemblée"), ou font diversion en mettant le focus sur quelques points sans importance pour faire oublier les plus importants. Ils apportent des solutions toutes faites, déjà préparées avant même que le diagnostic soit finalisé. Certains vont jusqu'à le déformer ou le fausser, de manière à insinuer le doute. Les solutions consistent parfois à désigner un/des bouc(s) émissaire(s), à utiliser la dynamique des foules (on joue sur l'émotion) contre une personne, à la diaboliser pour détourner l'attention des vrais problèmes. Le déni est souvent au rendez-vous: changement de sujet - on dévie la conversation. On diffère. Ou alors on met en avant la "soumission" due au(x) leader(s). Autres comportements: on noie le poisson, se perd dans des méandres d'explications sans donner de réponse claire aux questions directes et simples. Ou alors on infantilise ceux qui mettent le doigt où ça fait mal, on minimise, se moque. Autres tactiques:
Le chrétien ("leader" ou non) psychique (non spirituel):
Complément: Dérives sectaires L'idolâtrie consiste à se fabriquer son propre Dieu: on veut que Dieu corresponde à ce qu'on en attend. Si on prend l'histoire d'Abraham, on constate qu'elle nous montre en ses endroits clé que Dieu nous demande de renoncer à l'image anthropocentrique que nous avons de Lui-même. En Genèse 12 par exemple, Dieu demande à Abraham de renoncer au passé, de quitter la vaine manière de vivre de ses pères (1 Pierre 1:18): un Dieu fait sur mesure nous dirait de respecter la tradition, de faire comme nos ancêtres, etc. Or, le Dieu Vivant nous dit: quitte la vaine manière de vivre de tes pères, et je ferai pour toi toutes choses nouvelles (2 Cor 5:17). Plus loin, en Genèse 22, Dieu demande à Abraham de renoncer à son avenir, de sacrifier son futur, que Dieu Lui-même lui avait pourtant miraculeusement donné (son fils bien-aimé). Un Dieu fabriqué sur mesure ne ferait jamais cela - le seul vrai Dieu, Lui, le fait, car Il a un Plan, Il sait ce qu'Il fait (la suite de l'histoire nous le montre). Ainsi donc, Dieu nous demande d'oublier le passé, et de Lui laisser le futur: nous avons à vivre un perpétuel renouveau ici et maintenant, car tout est grâce, et nous n'avons pas à aller chercher ailleurs ce que nous avons déjà en Lui. Du fait que la réalité de Dieu est La Réalité, la remplacer par une autre "réalité" a des conséquences graves si nous persistons dans cette voie. Dans l'Ancien Testament, les idoles sont représentées par des créations humaines de bois et de pierre: l'être humain transfère ses espérances, non pas dans ce qui est Vie (Arbre de Vie) et Relation (foi), mais dans des représentations figées.
Il n'y a qu'à regarder autour de nous pour nous rendre compte de cette vérité incontournable: l'être humain est par essence idolâtre, et même lorsqu'il trouve son Dieu par Jésus le messie, cette tendance à l'idolâtrie le poussera à mettre au premier plan des tas de choses en relation avec Dieu (une vérité, une sagesse, une pratique spirituelle, une personne charismatique, etc.) aux dépens de Dieu Lui-même. C'est pour cela que Jésus a pu dire aux Juifs religieux de l'époque, qui sont le type des religieux de toute époque et de toute religion: votre père, c'est le diable - car non seulement ils ne mettent pas en garde contre ces abus, mais ils les encouragent. Que répondrez-vous à Jésus, lorsqu'Il vous dira:
Si nous considérons les traits de caractère destructeurs de l'être humain (déni, mensonge, jugement, hypocrisie, religiosité, etc.), nous découvrons qu'ils sont - et pour cause - à l'origine de quasiment tous les déboires de l'humanité. Mais si nous avons à coeur d'aller à la racine de ces causes - chercher la cause des causes - nous constatons que c'est la peur qui engendre ces dénis, mensonges, jugements, etc. La Bible pose la peur non pas comme l'opposé du courage, mais comme le résultat d'un manque d'amour (cherchez, c'est vers la fin du NT): si je suis dans le déni, c'est parce que j'ai peur de la vérité, que je n'aime pas voir la réalité - si je baigne dans la religiosité, c'est parce que j'ai peur de la foi, que je n'aime pas la Présence du Christ Lumière, Soleil de Justice - etc. Une manière de ne pas vouloir voir cela est de projeter notre fonctionnement sur les autorités (physiques, morales, spirituelles), en les accusant de gouverner par la peur (indirectement, dans nos sociétés démocratiques). Mais la réalité est que c'est nous qui leur donnons prise sur nous, du moment que nous nous gouvernons nous-mêmes par la peur, nos peurs: nous aimons Dieu pour qu'Il nous aime, non pas parce qu'il nous aime. Nous faisons le bien pour être sauvées, et non pas parce que nous sommes sauvés. Encore et toujours la peur - peur de ne pas être aimés, peur de ne pas être sauvés. Il est difficile d'entendre cette vérité, du moment que la pseudo-vérité est ce que nous voulons entendre. Nous préférons l'arbre de la connaissance du bien et du mal à l'Arbre de Vie. Sommes-nous pharisiens, ou Christ ? Vivons-nous sous la Loi, ou sous La grâce ? Mais allons plus loin: quelle est la cause première de la peur ? pourquoi l'être humain a-t-il peur lorsque sa vérité est remise en cause par la réalité de Dieu ? parce que le moteur premier qui l'anime est la survie. Mais non pas la survie de la Vie en Christ, mais la survie de la vie psychique (démoniaque, dit Jacques). Or, le réflexe de survie est un réflexe animal, opposé à l'Esprit qui apporte la vraie Vie (celle de l'Arbre de Vie). Mais pour obtenir cette Vie, il nous faut mourir au monde, à la chair et au diabolos (arbre de la connaissance du bien et du mal), et re-naître, d'en-haut - et renoncer à la religion, système que se crée l'être humain pour fuir Dieu. Ce n'est pas à l'intelligence que l'insensé prend plaisir, c'est à l'étalage de ses pensées (Proverbes 18:2) N'avez-vous pas remarqué comment une idée, une phrase, une histoire, etc. peut se répandre et se répéter pendant des années, alors qu'elle ne veut rien dire ? Prenons par exemple la fameuse phrase du 1er homme sur la Lune: "c'est un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité"... L'homme et l'humanité, c'est la même chose...! Ce qu'Armstrong a réellement dit: "c'est un petit pas pour un homme, un bond de géant pour l'humanité": voilà qui a du sens! Comment les journalistes et écrivains qui ont répété jusqu'à la nausée cette citation mal comprise ont-ils pu ne pas s'en rendre compte ? N'avez-vous pas remarqué comment une idée, une théorie, etc. peut rester ignorée, alors qu'elle permettrait d'expliquer beaucoup de choses ? Dans les années 60 où commençaient à poindre les changements de société qui ont mené aux catastrophes actuelles (humaines, environnementales, etc.). Lorsqu'on avertissait sur les conséquences de ces changements, la réponse était: "mais non, mais non, vous verrez, c'est un progrès". A présent que les conséquences sont devant nos yeux, les mêmes personnes, lorsqu'on leur met le nez dessus, répondent: "mais non, mais non, vous verrez, c'est un progrès". Déni généralisé... Idem pour la religion: toutes les conséquences néfastes de la religion parsèment le cours de l'Histoire... ce qui n'empêche pas des millions de personnes de continuer à confondre foi en un Dieu d'Amour avec système religieux... Vous direz peut-être: oui, ok, mais là on est dans l'irrationnel. Les personnes rationnelles ne tombent pas dans ces pièges. C'est oublier que la science ne décrit pas la réalité, mais comment l'être humain appréhende la réalité... Toujours en sciences: les plus hautes "sommités" ont souvent été le frein au progrès scientifique. Ces personnes avaient fait une grande découverte, se sentaient au sommet. Puis vient la génération suivante, qui fait de nouvelles découvertes qui remettent en question une partie (ou la totalité) de celles de la génération précédente. Tout ce qui a constitué la colonne vertébrale des convictions profondes de toute une génération, sa raison de vivre, vacille sur sa base... Il y a alors déni, refus de voir les choses en face. Ce phénomène est bien connu des spécialistes de l'histoire des sciences. On retrouve le même phénomène dans le monde de la foi: beaucoup ont échafaudé des théories - souvent basées sur une lecture basique des Écritures - qui ont fini par se révéler inexactes. Ce qui est intéressant à analyser ici, ce ne sont pas ces théories en elles-mêmes, mais la réaction de l'être humain quand on ose lui poser des questions qui vont jusqu'au bout du bout, et qu'au final cela remet en cause des certitudes qui en fait étaient bâties sur du sable. On retrouve ce type de fonctionnement humain dans l'AT: à plusieurs reprises, Dieu questionne l'être humain, dans le but de le faire réfléchir pour qu'il se remette en question, mais ce dernier se braque. Combien de fois n'est-il pas écrit "j'ai voulu... mais vous n'avez pas écouté"... Idem dans le NT: Jésus dit certaines choses, et ses disciples en comprennent d'autres... ils ne sont pas sur le bon terrain, tiennent à rester sur un terrain qui leur semble solide... alors que ce n'est que du sable... Jésus va jusqu'à dire: "jusqu'à quand aurai-je à vous supporter ?"... Dieu veut nourrir notre Homme Nouveau, mais nous persistons à nourrir le vieil homme... Il nous donne la Vérité qui rend libre, nous persistons à rester dans notre prison... Pourquoi certaines personnes rencontrent-elles toujours les mêmes problèmes ? Elles changent de travail: elles rencontrent les mêmes problèmes... Elles changent de conjoint, d'amis, leur entourage: elles rencontrent les mêmes problèmes... Elles changent de lieu d'habitation, de pays: elles rencontrent les mêmes problèmes... Elles changent d'assemblée, voire de "religion": elles rencontrent les mêmes problèmes... On retrouve le même schéma dans les problèmes d'assemblées: Elles changent de méthode: elles rencontrent les mêmes problèmes... Elles changent de "leader": elles rencontrent les mêmes problèmes... Elles changent de locaux: elles rencontrent les mêmes problèmes... Lorsqu'un "problème" survient, 3 possibilités s'offrent à chacun:
Et pourtant, c'est de loin la moins bonne façon de résoudre réellement un "problème". Quand la vie nous amène une difficulté, immanquablement, c'est que nous l'avons attirée. Elle, elle ne fait que répondre à notre "demande" inconsciente et nous renvoyer exactement la difficulté qui est en résonance avec notre inconscient. C'est donc nous qui attirons ce que vous vivons. Mais il ne s'agit pas de se culpabiliser au sujet des mauvaises choses que nous attirons: il suffit juste d'être conscient de ce qui se cache derrière. En fait, rencontrer une difficulté c'est attirer à nous une vraie source d'évolution. Les "problèmes", en fait, n'existent pas: ce sont des défis à relever. Dans la vie, il y a d'une part nos succès, et de l'autre les choses qui nous font évoluer. Chaque "problème" est un cadeau, ce n'est que son emballage qui est laid... mais pour le savoir, encore faut-il être d'accord de le déballer. Chaque chose qui arrive et que nous jugeons négative n'est en fait qu'une opportunité pour découvrir la souffrance que cela réveille en nous et pour enfin pouvoir s'en libérer. Vous connaîtrez la vérité, qui vous rendra libres! Car, sans le réveil de cette souffrance, comment pouvez-vous savoir qu'elle est en vous et comment pouvez-vous alors la transformer et vous alléger ? C'est notre mental non encore régénéré qui juge chacun de nos "problèmes" et les voit comme des épreuves difficiles, mais il n'en est rien. Lorsque nous parvenons à ne plus les voir de cette façon et que nous ne résistons plus en tentant de les résoudre coûte que coûte, nous pouvons simplement les voir avec notre coeur et notre conscience et décider d'en faire un outil unique d'évolution et de mieux-être spirituels. Ce n'est ainsi pas nous qui devons changer, ce sont juste nos blessures, nos peurs, nos croyances, bref nos mémoires qui doivent être libérées afin que nous puissions juste, non pas changer, mais redevenir nous-même, redevenir ce que nous sommes vraiment. Vous n'êtes pas ce que vous croyez être (ou ce que les autres croient que vous êtes), vous êtes juste en souffrance et avez besoin de guérir pour pouvoir de nouveau être qui vous êtes vraiment en Christ. Tout ce qui dans votre vie vous force à rencontrer votre "problème" disparaît du moment que vous prenez pleinement conscience que vous n'êtes pas le "problème", mais que c'est quelque chose d'extérieur à vous (la conscience est la porte de l'esprit). Plus rien dans votre vie ne viendra vous troubler lorsque vous aurez compris cela. La souffrance due au "problème" étant libérée, vous n'avez plus besoin d'être confronté à ces situations et elles n'ont plus de raison d'avoir lieu. Ce que votre âme vous demande, c'est simplement d'écouter ce que ce "problème" fait revenir à la surface, de laisser vos émotions s'exprimer pour qu'elles puissent enfin se libérer et se dissoudre. C'est si simple et pourtant nous avons tant de mal à comprendre cela et à le mettre en pratique. Combien de personnes, pour arriver à ce qui leur semble être une solution, vont plutôt suivre des stages d'affirmation de soi et ne font, en réalité, que se battre contre leur propre moi blessé. Elles tentent désespérément de combattre leur "problème" et lorsqu'elles y parviennent, comme la vie continue de leur renvoyer ce qu'elles rayonnent, elle leur projette des situations encore plus difficiles, nécessitant encore plus de force pour parvenir à gagner ce combat, qui s'amplifie de jour en jour et duquel, si on continue de résister, on ne sortira jamais gagnant, puisqu'en fait c'est contre soi-même qu'on livre ce combat. Rien de ce qui nous arrive ne doit être perçu comme un combat à livrer pour obtenir notre liberté. La résistance et les efforts sont les seuls responsables de notre souffrance et ce n'est que lorsque nous décidons de poser nos armes "charnelles" que nous pouvons voir ce que la Vie nous amène comme un cadeau (la grâce) et trouvons enfin notre liberté spirituelle. Vous savoir aimé(e) de Dieu vous donnera la force de réaliser tout cela sans culpabiliser (car la Vérité rend libre...) (d'après plusieurs sources éparses) Je vous dis qu'il en est ainsi: sans retour sur vous-mêmes pour être régénérés enfants, vous ne pouvez entrer dans le Royaume des Cieux L'enfant est spontané, il ne calcule pas, il est sans filtre: il dit ce qu'il pense, il pose des questions qui embarrassent les adultes... Avez-vous remarqué, lorsqu'on parle à certains chrétiens, que lorsqu'on leur cite ou explique certains versets, ils sont comme tétanisés, bloqués, comme s'ils avaient subi un lavage de cerveau ? Cela va de l'aveuglement concernant certains événements (personnels ou d'actualité), au créationnisme, en passant par le néo-judaïsme et les structures d'église non-bibliques (etc.). Nous ne reviendrons pas ici sur ces sujets particuliers, déjà développés ailleurs, mais sur ces curieuses réactions (ou non-réactions) des personnes concernées. C'est comme si ces personnes avaient un filtre, qui a pour symptôme une non-écoute, puis un déni, et mène souvent à des incohérences de la part de ces personnes. Incohérence: ces personnes affirment avoir pour critère la Bible, mais seulement quand cela les arrange. Si vous leur montrez que sont non-bibliques certaines de leurs croyances ou de leurs pratiques, soit il y a comme un arrêt du temps, comme si pendant 2-3 secondes le monde s'arrêtait, puis elles continuent la conversation comme si rien n'avait été dit. Ou alors elles se lèvent pour vite aller faire quelque chose "d'urgent qu'elles ont oublié de faire". Ou encore, elles diront "oui, mais..." et vous sortiront des arguments fantaisistes non-bibliques. Déni: si vous arrivez malgré tout à leur avancer des arguments qui passent le filtre, elles seront dans le déni, "omettront" d'admettre que peut-être vous avez raison ou de dire qu'elles vont y réfléchir. Ou alors elles vous sortiront d'autres arguments, mais sans jamais citer ceux que vous avez avancés, comme s'ils n'existaient pas... Non-écoute: après quelques minutes de discussion, elles vous ressortiront des arguments que vous avez déjà réfutés, et le travail reprend à zéro... Filtre: seul ce qu'elles ont à coeur, ce qui correspond à leur petit système spirituel perso bien rôdé, est pris en considération. Le reste leur passe 100 km au-dessus de la tête. Cela ne vous fait-il pas penser aux contradicteurs de Jésus dans les évangiles ? Mais si ces personnes sont ainsi, comment peuvent-elles prétendre être "nées de nouveau" ? Comment peuvent-elles être du Royaume, du moment qu'elles ne sont pas comme des enfants ? Ce qui est passionnant lorsqu'on écrit des textes relatifs à la Bible, ce sont les réactions des lecteurs. Non pas ce qu'ils disent, mais ce qui se cache derrière leurs paroles. Souvent, nous avons l'impression qu'ils ont une certaine appréhension (pour ne pas dire une certaine peur) concernant leur zone de confort, de laquelle ils seront conduits à sortir s'ils acceptent d'aller jusqu'au bout de ce qu'impliquent certaines paroles de la Bible. S'ils refusent (souvent inconsciemment) l'inconfort qu'implique la foi totale (celle qui va jusqu'au bout de ses propres implications logiques), il en résulte souvent du déni face à la vérité, et/ou la construction d'une pseudo-réalité face à la réalité vraie. C'est pourquoi souvent Jésus ne répondait pas à la question posée, mais à la raison inconsciente (ou pas) du pourquoi on posait la question. Jésus s'adressait, et s'adresse encore aujourd'hui, à l'être entier, et pas seulement à sa curiosité (justifiée ou non, consciente ou inconsciente, qui fait sens ou insensée). Il apportait, disait, était, La Vérité, qui rend libre: alors, pourquoi fuir la vérité ? |